C’est en pensant à sa ville natale, Damas, que Simone Fattal a travaillé sur de grands cuivres à l’atelier Tazé à Paris, grâce au soutien du LaM (musée de la métropole lilloise), où les premiers essais imprimés furent présentés en octobre 2018 lors de l’exposition Le monde n’est pas nécessairement un empire. Ces gravures sont maintenant publiées par Lelong Editions.
La silhouette d’une ville, certains de ses monuments, les bords d’un cours d’eau, de grands arbres ont été travaillés au pinceau, avec de l’aquatinte au sucre ou du lavis d’acide. Tirées en noir, en sépia ou en bleu, ces images sensibles et vibrantes, chargées d’émotion emportent l’adhésion grâce à leur tranquille assurance. Ce sont les premières gravures éditées de Simone Fattal.
Née à Damas, Simone Fattal est une sculptrice, céramiste et peintre libano-américaine qui vit et travaille à Paris. Elle a longtemps vécu en Californie, où elle a fondé en 1982 les éditions The Post-Apollo Press, qui ont publié de très nombreux poètes contemporains d’Amérique et du Proche-Orient principalement. Une rétrospective, Works and Days, au MoMA PS1 (New York), en 2019, a donné à son art une consécration internationale. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques, dont, tout récemment, le Musée National d’Art moderne — Centre Pompidou, la Société des Amis du Musée ayant acquis la sculpture en grès émaillé Guerrier IV.