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Gilles Aillaud — Plages et désert

2 juin 2020 @ 11 h 00 - 31 juillet 2020 @ 19 h 00

Gilles Aillaud — Plages et désert

Gilles Aillaud (1928-2005) n’a pas peint que des animaux enfermés dans les cages de zoo ou des animaux en liberté un peu cachés dans leur environnement naturel (au Kenya, par exemple), thèmes qui ont assis — et quelquefois figé — sa notoriété dans l’unique figuration narrative.
À la fin des années 1970, il exécute, à l’huile sur de très grands formats, les paysages arides et montagneux de Skyros (Grèce). Ces tableaux sont montrés pour la première fois dans la rétrospective du musée d’Art moderne de la Ville de Paris (MAMVP) intitulée « Le Proche et le lointain », en 1980. C’est là que le public et la critique découvrent un « autre » Gilles Aillaud, qui traite la montagne Hagia Niki comme une Sainte-Victoire, dans la lumière naturelle et écrasante de l’été grec, à l’opposé de la lumière artificielle et crue des cages. Au début des années 1980, la Bretagne lui inspire les littoraux aux horizons lointains agités de courants à marée basse qui infiltrent les rochers couverts de varech (Rochers d’Audierne, 1985). Après un voyage en Égypte en 1987, il peint les bords du Nil, son delta, la mer Morte, le désert (Désert, 1987). L’année suivante, « La Mer dans tous ses états » est composée de quarante petits tableaux, images fugitives — la réalité, dit-il, est difficile à saisir –, captant chacun un « instant décisif » des mouvements de l’Océan sur la plage de Biarritz.
Au cours de la décennie 1990, l’artiste réalisera six très grandes peintures sur papier (de 3 à 9 mètres de largeur), à l’acrylique souvent, toutes représentant des vols d’oiseaux sur le fond étendu de ciels maritimes (Les Mouettes, 1992, la première de cet ensemble), ainsi qu’une douzaine d’huiles sur ce même thème. Certaines ont fait partie de l’exposition « Deadline », en 2009-2010 au MAMVP, qui réunissait les œuvres ultimes de douze peintres majeurs du XXe siècle.
Tous ces paysages ne sont pas choisis au hasard, ils existent parce que l’artiste les a vus, ils se sont imposés à lui, sans qu’il recoure à son imagination. Le traitement léger et rapide de la touche, le rendu presque « badigeonné », le rejet de tout repentir éloignent le risque académique, s’il en était besoin. Les plages bretonnes et normande d’Argenton, d’Audierne et d’Hauteville parlent pour toutes les plages.

Détails

Début :
2 juin 2020 @ 11 h 00
Fin :
31 juillet 2020 @ 19 h 00
Catégorie d’Évènement:

Lieu

Galerie Loevenbruck
6, rue Jacques Callot, 75006 Paris - France + Google Map

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