Le musée de l’Armée enrichit son parcours d’art contemporain Napoléon ?
Encore !, présenté depuis le 19 mai 2021, avec un second volet venant clôturer la Saison Napoléon.
Dans la continuité des invitations faites aux prestigieux artistes du premier volet, carte blanche est donnée à l’artiste belge Hans Op de Beeck et au collectif parisien La Méduse, qui investissent le Musée avec deux œuvres monumentales inédites.
Leurs installations immersives explorent les chemins de la mémoire qui nous lient à la figure incontournable de Napoléon Ier et sa légende, depuis sa disparition survenue le 5 mai 1821, alors qu’il est en exil sur l’île de Sainte-Hélène.
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Hans Op de Beeck, After the Glory (Ashes to Ashes)
Salle d’exposition temporaire – Aile Orient 3e étage
L’artiste Hans Op de Beeck poursuit, au sein des espaces du musée de l’Armée, sa série Ashes to Ashes avec sa nouvelle création intitulée After the Glory inspirée par la tradition des cabinets de curiosités.
Orientée vers l’expérience, cette installation monumentale immerge le visiteur dans une ambiance mélancolique, propice à la méditation. Conçue comme un memento mori , l’œuvre s’approprie naturellement l’histoire de Napoléon Ier, mais évoque bien plus largement la condition humaine, la brièveté de la vie, la mortalité et convoque des notions de vide et de perte, dans une forme de beauté et de tranquillité consolantes.
L’artiste fait ainsi le choix de ne pas imposer une opinion sur la figure de Napoléon, mais tend plutôt à susciter une sensation d’obscurité calme.
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La Méduse, Napoléon Remix
Salle d’exposition temporaire – Aile Orient 3e étage
C’est par le prisme du cinéma, qui s’est d’emblée emparé de la figure de Napoléon, que le collectif d’artistes parisiens La Méduse évoque les grandes étapes de sa vie.
Au moyen de nombreux extraits de films, présentés au sol sur une moquette, l’œuvre intitulée Napoléon Remix s’apparente à un collage qui, suivant l’exemple de Napoléon lui-même, s’approprie toute forme d’imagerie provenant de diverses sources (peinture, gravure, dessin, lanterne magique), Créée néanmoins principalement à partir d’extraits de films tels que Napoléon et Austerlitz d’Abel Gance, Waterloo et Guerre et paix de Sergueï Bondarchouk, Désirée d’Henry Koster, Danton d’Andrzej Wajda ou encore de films de série B, montés en micro-boucles, l’installation est un long poème visuel, dans la grande tradition des films de montage réalisés depuis les années 1960.