La galerie Laurentin rend hommage à Étienne Hajdu (1907-1996) en présentant un ensemble de sculptures en marbre et en aluminium et quelques dessins allant des années 50 aux années 80.

Le “sculpteur de l’ombre”, tel qu’il aimait se présenter, va ainsi d’abord s’attaquer aux blocs de marbre pour en faire jaillir des hommes avant d’utiliser le premier l’aluminium, lui permettant de réaliser des figures découpées, presque de dentelle, qui créent par les jeux d’ombre, un espace continu entre le plein et le vide.
Nourri dans son enfance des forêts des paysages et du travail manuel des artisans potiers de son village de Transylvannie, l’artiste ne renoncera jamais complètement à la figuration, même si ses œuvres vont s’épurer, privilégiant le plan au profit du volume et la courbe plutôt que l’angle droit.