C’est sûr, cet homme ne s’est jamais empêché d’être lui-même … Quelle joie de le voir sobrement installé à son chevalet, poser ses mots, ses couleurs et faire fuser sur un support voulu simple ce qu’il a à dire, sans détours, tout ce qui le « gratouille » encore…
Tout cela se passe dans cet environnement joyeux et poétique, les animaux bien présents – chat, chien et cheval (la tête passée par la porte !!), tous très proches, comme des témoins importants dans ces moments de création.
Que dire de l’immense plaisir que nous aurons à nous inscrire dans cette aventure en accueillant les ‘images et les contes ’ sur les murs de La Cabane, comme autant d’histoires universelles !
Le début de son autobiographie (inscrite dans le catalogue que nous lui offrirons) en dit déjà long …
«Moi, Lattier, je suis né en 1937 et en 40 c’était la guerre – et j’ai vécu très heureux ma petite enfance dans un univers qu’on aurait dit les enfers de Jérôme Bosch ! des coups on se levait et, béau ! on trouvait des gens pendus aux ponts de Nîmes, mais moi, j’avais jamais connu rien d’autre ! alors ça me paraissait tout naturel. Puis j’ai été paralysé, une de ces maladies qu’on en meurt ou qu’on en reste un peu calu, moi je suis pas mort ! et j’ai commencé de dessiner…»