L’exposition réunit deux acolytes, Cécile Beau et Bertrand Rigaux. Dernièrement, le second a écrit deux poèmes pour une monographie à paraître de la première, traitant chacun respectivement d’une œuvre distincte, l’une minérale, l’autre végétale. C’est de cet échange que les fondations de l’exposition se sont ainsi révélées déjà construites. Dans l’espace de la galerie 22,48 m² sont présentées des œuvres, installations, poèmes et assemblages, non nécessairement tout à fait dans les mêmes termes qui ont constitué l’édition, comme ni tout à fait identiques aux formes qui lui préexistaient : puisque de la conversion d’une œuvre en page à la transmutation de ces pages en œuvres – soit quelques opérations à quatre mains entre deuxième et troisième dimension – les choses se meuvent.